Quand l’élan se rétracte avant d’éclore, croire en soi
Introduction
Nous avons tous connu ces instants fragiles où quelque chose semble prêt à jaillir — une idée, une parole, un rêve. Et pourtant, le corps se rétracte juste avant l’envol. La voix se fait timide, la poitrine se ferme, les mains hésitent. Sous la peau, un vertige muet s’installe : « et si je n’étais pas à la hauteur » ?
Ce manque de confiance soudain s’enracine dans le corps, dans la mémoire du stress et du jugement. À force de se retenir, le système nerveux apprend la prudence au détriment de l’élan. Et l’être tout entier reste suspendu entre le désir d’avancer et la peur d’être vu.
La confiance en soi n’est pas un trait de caractère, mais une énergie vivante à réveiller. Une mémoire du corps qui apprend, souffle après souffle, à se redresser et à croire en soi.
Comprendre : le stress éteint la légitimité intérieure
Le manque de confiance est en quelque sorte une réaction de survie. Sous le regard réel ou imaginaire des « autres », notre système nerveux active un état de vigilance. Le diaphragme se contracte, le souffle devient court, la voix tremble.
Dans le langage de la kinésiologie, le test musculaire révèle ce désalignement : quand une pensée est juste et en équilibre pour nous, le muscle peut maintenir sa position ; quand elle est teintée de doute, il s’affaiblit. Le corps sait ce qui se passe, avant même que le mental n’en prenne conscience.
Ainsi, le manque de confiance traduit souvent et avant toute autre chose un désaccord interne : une part de nous veut avancer, une autre redoute d’être jugée, blessée. Et le stress devient alors un gardien maladroit d’une peur ancienne, celle de ne pas mériter notre bonheur.
Ressentir : le corps parle avant les mots
Le manque de confiance se lit dans la posture : épaules rentrées, regard fuyant, souffle suspendu. Ce langage corporel raconte l’histoire d’un enfant qui a appris qu’il valait mieux se faire discret et ne pas déranger. Chaque fois qu’on s’auto-critique, le cœur se referme un peu plus. Le diaphragme, siège de la respiration émotionnelle, se contracte et limite l’énergie vitale.
Mais parfois, un simple redressement du dos et du regard change tout. À cet instant précis, le corps réinforme le mental : « je peux investir et tenir ma place ». La voix intérieure alors se transforme : moins de reproches, plus de soutien. Comme si la confiance reprenait racine dans la chair avant d’émerger dans la pensée.
Restaurer : reprogrammer la mémoire du corps
La kinésiologie permet de rééduquer cette mémoire somatique. Par le test musculaire et les équilibrations associées, on identifie les croyances limitantes logées dans la posture et on répare le tonus énergétique.
Peu à peu, le corps apprend qu’il n’a plus besoin de se protéger par la contraction.
Le travail du souffle, des mouvements croisés, du regard réveille le dialogue entre notre mental et notre corps.
C’est un processus doux fait de micro-victoires. Un mot que l’on va enfin prononcer avec assurance, un regard soutenu, une idée que l’on assume, et le système nerveux intègre le fait d’être en sécurité et d’exister. La confiance se réécrit alors comme une expérience sensorielle, non comme une injonction mentale.
Relancer : se choisir avant d’être choisi
A force de pratique, un jour, sans même y penser, le corps tient debout tout seul, l’élan s’exprime sans calculer. Car la confiance, c’est cela :
- un accord intérieur entre ce que l’on ressent, ce que l’on pense et ce que l’on ose.
- se choisir avant d’être choisi
- reconnaître sa propre valeur avant de la faire valider par l’extérieur.
Quand le stress n’a plus besoin de me défendre, il devient une énergie de vie. Alors, mon regard se relève, la poitrine s’ouvre, et la lumière qu’on avait étouffée retrouve son éclat naturel.
Conclusion
La confiance est un rythme à réapprendre. Elle naît chaque fois que le corps se détend, que la voix se fait juste, que l’on cesse de se juger. Nul besoin ici de performances, l’essentiel est de commencer à se soutenir. Chaque respiration est une opportunité de dire : « je peux croire en moi et en mes capacités ».
Et c’est dans cette foi incarnée que le stress va se transformer en stabilité intérieure.
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